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mardi 31 décembre 2013

L’an nouveau !






Nous profitons de la fête de la Saint-Sylvestre qui se situe entre le dernier jour de l’année écoulée et le premier jour de la nouvelle année pour chasser les mauvais souvenirs afin d’être prêt à accueillir la bonne fortune et donner un coup de frais au destin. Cette fête clôt la « Semaine Joyeuse » du 24 décembre au 1er janvier et se déroule moins traditionnellement que la fête de Noël. Cette fête n’a pas de référence religieuse, elle n’est pas une fête de famille et très souvent, elle se passe entre amis.

Nous prenons tous de bonnes résolutions que nous avons parfois bien du mal à tenir. A l’origine, chez les Babyloniens, la résolution principale était de rendre l’équipement agricole que l’on avait emprunté.
Lors des fêtes auxquelles nous participons pour le passage à une nouvelle année, nous échangeons des présents. Dans la Rome antique, en gage de bons présages et d’amitiés entre romains, on s’échangeait des pièces et des médailles.

C’est au Moyen âge que les cartes de vœux ont commencé à s’échanger souvent accompagnées de petits présents pour sa famille. Ces cartes étaient peintes à la main.

Une autre tradition est celle de s’embrasser sous le gui. Elle fait partie de croyances très lointaines qui veulent que le feuillage du gui ait des pouvoirs, qu’il ne meurt jamais parce que persistant, qu’il permette aux femmes d’avoir des enfants, qu’il garantisse de bonnes récoltes et protège du mauvais sort. Les druides pensaient que le gui portait bonheur. Aujourd’hui, on s’embrasse sous le gui, le soir du réveillon du nouvel an en présentant ses vœux.

On pense aussi encore maintenant, dans de nombreuses cultures que manger quelque chose en forme d’anneau apporterait la chance pour la nouvelle année. Le cercle symboliserait la fin du cycle de l’année.

En Savoie, on donnait des friandises ou de l’argent aux enfants. C’était les étrennes que l’on offrait lorsque l’on rendait visite à des membres de la famille. C’est aussi à ce moment que l’on récompensait le personnel de maison auquel on versait une somme d’argent pour le remercier du service rendu au cours de l’année écoulée.

Il y a bien longtemps, dans le comté de Nice, on disait «passe à l'aise l'entame de l'année et tu la graviras bien», ce qui signifie, « ne fais aucune tâche le premier jour de l'année, sous peine de devoir l'accomplir toute l'année ».

En patois provençal : 
" Bon bou d'an e à l'an qué vèn ... S'un autre an sian pas mai, fugèn pas mèn..."

"Bonne année et à l'année prochaine ... Si l'année prochaine, nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins



Bonne année en Bretagne : "Bloavez Mad"


Bonne année dans le nord : "Boène Énée"


Bonne année, bonne santé en savoyard : "Bon an, bona santa"


Meilleurs vœux pour cette nouvelle année en alsacien : "àlles gute in des nèie Johr"


En créole martiniquais :

"Mwen ka souété zôt en bon lanné , é ke zôte reélisé toue vé zôte , é ke zôte ka épanui zôte adan bjob zôte é surtou koté l'anmou sa kail allé kon zote lé"

"Bonne année, que tous tes vœux se réalisent, que tu t'épanouisses dans ton travail et en amour" 


En souhaitant que ma recherche d'emploi et celles de beaucoup d'autres soient fructueuses en 2014,

Je vous présente mes meilleurs vœux pour la nouvelle année, de toutes les manières de le dire et de le rêver pour toutes et tous.



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