Selon un article publié sur Le Figaro.fr par Caroline Piquet, « deux
français sur trois ont la peur au ventre en allant au travail le matin ». Quelles
sont ces peurs qui font trembler les français au travail ?
Je ne suis jamais rendue sur mon lieu de travail en étant
morte de peur. Est-ce parce que j’ai un tempérament qui exclut d’emblée la peur
ou la crainte ou bien est-ce que j'ai la faculté de transformer le stress lié à mon poste en
énergie positive ?
Beaucoup de gens ont peur d’arriver en retard au travail. On
peut dire, il suffit d’arriver à l’heure. Conclusion simpliste. Dans les
grandes villes, dans les banlieues et grandes banlieues de ces villes, la
circulation est telle que le retard est très souvent au rendez-vous. Je dirai
la même chose pour tous ceux qui prennent un train, avant de prendre le RER et
ensuite le métro ou le bus. Pendant tout ce trajet, il y a de fortes chances de
rencontrer « le retard ». Jour après jour, il s’insinue dans la vie du
travailleur citadin qui craint vivement d’entendre à son arrivée dans
l’entreprise, la petite phrase acide de son supérieur hiérarchique ou bien la
convocation de son manager pour lui faire remarquer son retard.
Je n’ai pas eu cette peur de la charge de travail. J’ai tenu
des postes où la charge était importante et chaque matin, je prenais un moment
pour réfléchir aux priorités. Je préfère cela plutôt que d’égrener les minutes d’une journée.
La peur de faire des erreurs. Je sais que je peux faire des
erreurs, mais je ne vais pas au travail en me disant que je vais faire des
erreurs, j’ai la possibilité comme tout le monde de contrôler mon travail et de
corriger le cas échéant. Et si je fais une erreur, c’est mon supérieur
hiérarchique qui va m’adresser la parole ... je lui répondrai bien sûr sans
peur particulière, mal dans ma peau parce que j’ai failli, mais pas effrayée.
La peur d’adresser la parole à un supérieur hiérarchique est aussi une peur que
beaucoup de personnes ressentent.
Une autre peur est celle de la pression hiérarchique induite
par la situation économique. Moins de compétitivité, on augmente la pression
dans la cocotte pour faire grimper la productivité. Je suis bien loin d’être
une spécialiste, mais est-ce bien la solution ? On presse, on stresse, et
...
Près de la moitié de la population dit aller au travail par
obligation. Ces personnes pensent qu’elles vont éprouver de l’ennui à leur
poste, ce qui doit rendre le travail dans ces conditions, particulièrement difficile sur le long terme.
Jusqu’à présent, j’ai eu beaucoup de chance d’apprécier la
plupart des postes dans lesquels je me suis investie. Je me suis rarement
ennuyée sur mon lieu de travail, je n’en ai pas vraiment eu le temps et je ne
me suis pas non plus, posé la question de la perte d’emploi. Je vis avec ce
couperet au-dessus de ma tête depuis longtemps, comme beaucoup de gens. J’ai
travaillé en sachant que le définitif en matière d’emploi n’existait pas, ce
qui m’a permis de n’être pas déçue lorsque je perdais l’emploi. J’ai à chaque
fois, eu l’espoir d’en retrouver un autre qui me donnerait autant de
satisfaction. Je n’ai jamais vraiment eu peur. J’ai toujours foncé et ça m’a
réussi.
Toutefois, je reconnais que la situation économique actuelle
en France peut donner des sueurs froides à tous travailleurs et la santé de
beaucoup d’entreprises n’étant pas florissante, cela fait déjà deux bons motifs
d’avoir peur.
La peur ou l’angoisse de perdre un emploi, ainsi que celle de
ne pas en retrouver un sont certainement les plus dévastatrices. En 2014, l’emploi
est très précaire, les entreprises ne recherchent que du personnel dont elles
ne peuvent se passer, des cadres, du personnel hautement qualifié, des profils
difficiles à dénicher. Bref, tous les autres profils qui recherchent assidûment
du travail, ceux qui ont plus de six mois de chômage, ceux qui perdent
confiance en eux, les jeunes sans beaucoup d’expérience parfois très
diplômés, ceux que l’on nomme « les séniors » et qui à partir de 50
ans galèrent pour parfois ne jamais retrouver de poste, tous ceux-là angoissent
à juste titre et dépriment pour certains.
Il est très difficile de garder la tête hors de l’eau et de
foncer pour ne laisser passer aucune chance. Je sais la difficulté qu’ont
certaines personnes de rechercher un emploi alors qu’elles en ont un besoin
vital financièrement et qu’elles n’ont que très peu d’aide pour cela.
J’ai la tête froide et une forte dose d’espoir. En
travaillant à ma recherche d’emploi, je garde ma confiance en moi. Ce qu’il me faut, c’est appartenir à une entreprise et
ensuite, télétravailler. C’est la raison essentielle qui motive ma recherche d’un
emploi.
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