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jeudi 20 mars 2014

Le télétravail sans la peur









Selon un article publié sur Le Figaro.fr par Caroline Piquet, « deux français sur trois ont la peur au ventre en allant au travail le matin ». Quelles sont ces peurs qui font trembler les français au travail ?

Je ne suis jamais rendue sur mon lieu de travail en étant morte de peur. Est-ce parce que j’ai un tempérament qui exclut d’emblée la peur ou la crainte ou bien est-ce que j'ai la faculté de transformer le stress lié à mon poste en énergie positive ?

Beaucoup de gens ont peur d’arriver en retard au travail. On peut dire, il suffit d’arriver à l’heure. Conclusion simpliste. Dans les grandes villes, dans les banlieues et grandes banlieues de ces villes, la circulation est telle que le retard est très souvent au rendez-vous. Je dirai la même chose pour tous ceux qui prennent un train, avant de prendre le RER et ensuite le métro ou le bus. Pendant tout ce trajet, il y a de fortes chances de rencontrer « le retard ». Jour après jour, il s’insinue dans la vie du travailleur citadin qui craint vivement d’entendre à son arrivée dans l’entreprise, la petite phrase acide de son supérieur hiérarchique ou bien la convocation de son manager pour lui faire remarquer son retard.

Je n’ai pas eu cette peur de la charge de travail. J’ai tenu des postes où la charge était importante et chaque matin, je prenais un moment pour réfléchir aux priorités. Je préfère cela plutôt que d’égrener les minutes d’une journée.

La peur de faire des erreurs. Je sais que je peux faire des erreurs, mais je ne vais pas au travail en me disant que je vais faire des erreurs, j’ai la possibilité comme tout le monde de contrôler mon travail et de corriger le cas échéant. Et si je fais une erreur, c’est mon supérieur hiérarchique qui va m’adresser la parole ... je lui répondrai bien sûr sans peur particulière, mal dans ma peau parce que j’ai failli, mais pas effrayée. La peur d’adresser la parole à un supérieur hiérarchique est aussi une peur que beaucoup de personnes ressentent.

Une autre peur est celle de la pression hiérarchique induite par la situation économique. Moins de compétitivité, on augmente la pression dans la cocotte pour faire grimper la productivité. Je suis bien loin d’être une spécialiste, mais est-ce bien la solution ? On presse, on stresse, et ...

Près de la moitié de la population dit aller au travail par obligation. Ces personnes pensent qu’elles vont éprouver de l’ennui à leur poste, ce qui doit rendre le travail dans ces conditions, particulièrement difficile sur le long terme.

Jusqu’à présent, j’ai eu beaucoup de chance d’apprécier la plupart des postes dans lesquels je me suis investie. Je me suis rarement ennuyée sur mon lieu de travail, je n’en ai pas vraiment eu le temps et je ne me suis pas non plus, posé la question de la perte d’emploi. Je vis avec ce couperet au-dessus de ma tête depuis longtemps, comme beaucoup de gens. J’ai travaillé en sachant que le définitif en matière d’emploi n’existait pas, ce qui m’a permis de n’être pas déçue lorsque je perdais l’emploi. J’ai à chaque fois, eu l’espoir d’en retrouver un autre qui me donnerait autant de satisfaction. Je n’ai jamais vraiment eu peur. J’ai toujours foncé et ça m’a réussi.

Toutefois, je reconnais que la situation économique actuelle en France peut donner des sueurs froides à tous travailleurs et la santé de beaucoup d’entreprises n’étant pas florissante, cela fait déjà deux bons motifs d’avoir peur. 

La peur ou l’angoisse de perdre un emploi, ainsi que celle de ne pas en retrouver un sont certainement les plus dévastatrices. En 2014, l’emploi est très précaire, les entreprises ne recherchent que du personnel dont elles ne peuvent se passer, des cadres, du personnel hautement qualifié, des profils difficiles à dénicher. Bref, tous les autres profils qui recherchent assidûment du travail, ceux qui ont plus de six mois de chômage, ceux qui perdent confiance en eux, les jeunes sans beaucoup d’expérience parfois très diplômés, ceux que l’on nomme « les séniors » et qui à partir de 50 ans galèrent pour parfois ne jamais retrouver de poste, tous ceux-là angoissent à juste titre et dépriment pour certains.

Il est très difficile de garder la tête hors de l’eau et de foncer pour ne laisser passer aucune chance. Je sais la difficulté qu’ont certaines personnes de rechercher un emploi alors qu’elles en ont un besoin vital financièrement et qu’elles n’ont que très peu d’aide pour cela.

J’ai la tête froide et une forte dose d’espoir. En travaillant à ma recherche d’emploi, je garde ma confiance en moi. Ce qu’il me faut, c’est appartenir à une entreprise et ensuite, télétravailler. C’est la raison essentielle qui motive ma recherche d’un emploi.
 

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