Les métiers administratifs ou
intellectuels peuvent être exercés depuis le domicile, surtout ceux ne nécessitant
que peu de matériels. Pour exemples en autres, le secrétariat, les métiers de la
rédaction et de la traduction qui sont par excellence, des emplois à domicile car
ils n’exigent qu’un ordinateur et une connexion internet.
Les employeurs ne sont pas prêts à
accepter le télétravail. Ils ont beaucoup d’idées préconçues qui freinent l’envolée
de ce type d’organisation même si celle-ci peut leur être bénéfique. Ils
pensent que s’ils ne voient pas leur salarié, celui-ci ne peut que se tourner
les pouces. C’est une peur qui a la vie dure. L’employeur ne pense pas un
instant que le résultat du travail effectué par le télétravailleur sera très
vite en sa possession et lui permettra de constater que cela a demandé du
travail et qu’il n’a pas pu que regarder les mouches voler. Je ne suis pas
persuadée qu’avoir son salarié à l’œil au bureau permet un meilleur rendement,
une meilleure qualité du travail, mais je conçois que cela puisse rassurer l’employeur
méfiant.
Lors de mes diverses expériences en
télétravail, j’ai été rivée à mon bureau avec conscience professionnelle, tellement
ravie de travailler sans avoir à affronter la durée des trajets, les
embouteillages et autres pollutions sur mon lieu de travail. Je travaillais
avec entrain et application, plus encore que lorsque je travaillais au bureau,
car à mon domicile je n’étais pas distraite. Je trouvais que mes journées de
travail à la maison étaient bien remplies et plus denses. Même souffrante, je continuais
à travailler bien au chaud. On observe d’ailleurs que le taux d’absentéisme dans
les entreprises qui mettent en place le télétravail, est réduit.
D’autres raisons au retard de l’installation
du télétravail dans les entreprises sont évoquées par les employeurs. Le coût
du télétravail … mais qui est moins important que l’installation d’un
collaborateur à un poste dans l’entreprise. Le domicile n’est pas fait pour y
travailler … mais bosser dans un open space bruyant et impersonnel n’encourage
pas le travail. Et les relations avec l’équipe en entreprise … elles se
réalisent en faisant appel aux nouvelles technologies de l’internet qui
permettent de suivre une formation, une réunion, une discussion, de la même
manière que le commercial sur la route est toujours en relation avec ses
collègues. La mise à l’écart du salarié … on en est bien loin. Il est
reconnu que le télétravailleur n’a pas ce sentiment. Au contraire le
télétravail serait plutôt un atout qui attirerait les nouveaux talents. L’autonomie
dont profite le salarié en télétravail renforce son sentiment d’appartenance et
de fidélité à l’entreprise.
Je suis de nature organisée. Par
conséquent, le privé et le professionnel sont pour moi deux domaines différents.
Je change de casquette et je gère facilement mon temps, je n’oublie pas d’entendre
le réveil du matin, je sais dire non pour ne pas être trop sollicitée lorsque
je travaille et je sais m’arrêter de travailler quand mon temps de travail
touche à sa fin. Malgré la discipline que le télétravail impose, je me suis
toujours sentie libre. Par ailleurs, j’ai une vie sociale riche qui me permet
de choisir le télétravail sans souffrir de la solitude ou de l’éloignement dans
le travail. Je dispose d’un bureau qui me convient parfaitement et je bénéficie
d’une vue agréable sur l’extérieur.
Pour moi, le télétravail ne présente pas de
difficulté majeure et ma motivation se résume à un épanouissement
professionnel et personnel.
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