Pages

jeudi 27 mars 2014

Coursojob ... je n'ai plus besoin de toi !







Ravie et satisfaite, je vais mettre Coursojob en sommeil car j'ai trouvé un emploi pour un certain temps et je n'aurai plus beaucoup de temps à consacrer à mon blog.

Je souhaite à tous ceux qui cherche un emploi, une bonne chance et je leur conseille d'être tenaces, de ne jamais baisser les bras et de croire que ça n'arrive pas qu'aux autres.


http://tanlib.fr



jeudi 20 mars 2014

Le télétravail sans la peur









Selon un article publié sur Le Figaro.fr par Caroline Piquet, « deux français sur trois ont la peur au ventre en allant au travail le matin ». Quelles sont ces peurs qui font trembler les français au travail ?

Je ne suis jamais rendue sur mon lieu de travail en étant morte de peur. Est-ce parce que j’ai un tempérament qui exclut d’emblée la peur ou la crainte ou bien est-ce que j'ai la faculté de transformer le stress lié à mon poste en énergie positive ?

Beaucoup de gens ont peur d’arriver en retard au travail. On peut dire, il suffit d’arriver à l’heure. Conclusion simpliste. Dans les grandes villes, dans les banlieues et grandes banlieues de ces villes, la circulation est telle que le retard est très souvent au rendez-vous. Je dirai la même chose pour tous ceux qui prennent un train, avant de prendre le RER et ensuite le métro ou le bus. Pendant tout ce trajet, il y a de fortes chances de rencontrer « le retard ». Jour après jour, il s’insinue dans la vie du travailleur citadin qui craint vivement d’entendre à son arrivée dans l’entreprise, la petite phrase acide de son supérieur hiérarchique ou bien la convocation de son manager pour lui faire remarquer son retard.

Je n’ai pas eu cette peur de la charge de travail. J’ai tenu des postes où la charge était importante et chaque matin, je prenais un moment pour réfléchir aux priorités. Je préfère cela plutôt que d’égrener les minutes d’une journée.

La peur de faire des erreurs. Je sais que je peux faire des erreurs, mais je ne vais pas au travail en me disant que je vais faire des erreurs, j’ai la possibilité comme tout le monde de contrôler mon travail et de corriger le cas échéant. Et si je fais une erreur, c’est mon supérieur hiérarchique qui va m’adresser la parole ... je lui répondrai bien sûr sans peur particulière, mal dans ma peau parce que j’ai failli, mais pas effrayée. La peur d’adresser la parole à un supérieur hiérarchique est aussi une peur que beaucoup de personnes ressentent.

Une autre peur est celle de la pression hiérarchique induite par la situation économique. Moins de compétitivité, on augmente la pression dans la cocotte pour faire grimper la productivité. Je suis bien loin d’être une spécialiste, mais est-ce bien la solution ? On presse, on stresse, et ...

Près de la moitié de la population dit aller au travail par obligation. Ces personnes pensent qu’elles vont éprouver de l’ennui à leur poste, ce qui doit rendre le travail dans ces conditions, particulièrement difficile sur le long terme.

Jusqu’à présent, j’ai eu beaucoup de chance d’apprécier la plupart des postes dans lesquels je me suis investie. Je me suis rarement ennuyée sur mon lieu de travail, je n’en ai pas vraiment eu le temps et je ne me suis pas non plus, posé la question de la perte d’emploi. Je vis avec ce couperet au-dessus de ma tête depuis longtemps, comme beaucoup de gens. J’ai travaillé en sachant que le définitif en matière d’emploi n’existait pas, ce qui m’a permis de n’être pas déçue lorsque je perdais l’emploi. J’ai à chaque fois, eu l’espoir d’en retrouver un autre qui me donnerait autant de satisfaction. Je n’ai jamais vraiment eu peur. J’ai toujours foncé et ça m’a réussi.

Toutefois, je reconnais que la situation économique actuelle en France peut donner des sueurs froides à tous travailleurs et la santé de beaucoup d’entreprises n’étant pas florissante, cela fait déjà deux bons motifs d’avoir peur. 

La peur ou l’angoisse de perdre un emploi, ainsi que celle de ne pas en retrouver un sont certainement les plus dévastatrices. En 2014, l’emploi est très précaire, les entreprises ne recherchent que du personnel dont elles ne peuvent se passer, des cadres, du personnel hautement qualifié, des profils difficiles à dénicher. Bref, tous les autres profils qui recherchent assidûment du travail, ceux qui ont plus de six mois de chômage, ceux qui perdent confiance en eux, les jeunes sans beaucoup d’expérience parfois très diplômés, ceux que l’on nomme « les séniors » et qui à partir de 50 ans galèrent pour parfois ne jamais retrouver de poste, tous ceux-là angoissent à juste titre et dépriment pour certains.

Il est très difficile de garder la tête hors de l’eau et de foncer pour ne laisser passer aucune chance. Je sais la difficulté qu’ont certaines personnes de rechercher un emploi alors qu’elles en ont un besoin vital financièrement et qu’elles n’ont que très peu d’aide pour cela.

J’ai la tête froide et une forte dose d’espoir. En travaillant à ma recherche d’emploi, je garde ma confiance en moi. Ce qu’il me faut, c’est appartenir à une entreprise et ensuite, télétravailler. C’est la raison essentielle qui motive ma recherche d’un emploi.
 

samedi 1 mars 2014

Penser l'avenir différemment






En France, selon l’excellent post de Vincent Huguet (CEO et co-fondateur de Hopwork - http://blog.hopwork.com/post/74975740292/le-freelance-est-lavenir-de-lhomme), nous allons vivre la fin du CDI pour aller vers le travail free-lance. Nous n’allons plus devoir penser au travail de la même manière et j’en suis satisfaite. Le CDI est une longue chaîne que l’on s’attache à la cheville et qui devient un système dévaluant sur le long terme.

Qu’est-ce qui a fait qu’en France les petits boulots que l’on exerçait en indépendant et qui permettaient de vivre, ont disparu ? Mes grands-parents croisaient couramment dans la rue le vitrier, le rémouleur, la marchande de quatre saisons, on allait aussi chez certains commerçants dont l’activité maintenant n’existe pratiquement plus, les droguistes par exemple. Dans les entreprises, il y avait des employés de bureau, des sténographes, des dactylographes et bien d’autres petits métiers … Tous ces professionnels avaient un emploi qui leur permettait de faire vivre leur famille, d’être reconnu pour leur savoir-faire et d’avoir de l’ambition.

Je vais vous parler de petits business comme on n’en connaît pas ou plus en France, mais qui pourraient refaire surface revus à la mode 2020. Au départ de ce post, la création en France d’une entreprise écologique de transport de personnes et de marchandises, en vélos taxis carrossés de carton et en triporteurs, m’a fait penser à toutes ces inventions dont j’ai été témoin en Thaïlande pays du sourire, où j’ai eu l’impression qu’il était possible de tout faire tellement les gens sont inventifs, très souvent par obligation. Heureusement, ils ont encore la liberté d’exercer toutes sortes de petits métiers.

Ce pays qui malheureusement, vit à l’ère du plastique que les thaïlandais ont découvert sous toutes ses formes et dont ils abusent bien trop, se lève très tôt le matin. La marchande de fruits et légumes arrive sur le grand boulevard à bord de son scooter amélioré d’un side-car aménagé pour l’étalage de ses produits et prend sa place, toujours la même, sans besoin qu’il y ait un placier, sans payer place ni impôt. Chacun a une place qui ne lui a pas été attribuée officiellement, mais personne ne prendra la place de l’autre. La bouchère arrive et se positionne juste derrière le premier scooter, vient ensuite le marchand de bricoles avec son fatras d’objets en plastique, de petits jouets, et autres cochonneries, puis arrive le marchand de plats prêts à être consommés dans la rue et vendus dans des sacs en plastique qui remplacent les feuilles de bananier d’antan …, la marchande de pizzas avec son bébé ficelé sur elle et suçotant son sein ouvre son side-car, elle fait chauffer son mini four et c’est parti. Il y a aussi la marchande de jus de fruits frais, celle qui vend des glaces maison ou bien celle qui vend des tronçons de bambous évidés remplis de riz cuit et dont le petit garçon a appris à marcher en se tenant et en faisant le tour du side-car. Tous ces petits marchands s’évaporent un peu avant midi, ils ont fini leur journée, ils ont de quoi nourrir la famille.

D’autres marchands longent le boulevard et sont installés à même le trottoir sur des étalages qui restent en place uniquement recouverts pour la nuit. Il y a aussi le réparateur de motos, vélos, scooters qui fait la vidange de votre engin immédiatement, pas besoin de prendre rendez-vous, il laisse ce qu’il est en train de faire et se met au travail pour vous devant vous, il révise le tout et vous demande l’équivalent de 2 euros cinquante huile comprise. Le fabricant de side-car auquel on peut à peu près tout demander en la matière. Il créer le side-car de vos rêves, exactement comme vous le souhaitez à un prix dérisoire. Outre les side-cars pour les professionnels qui sont parfois fort étonnants, on peut voir un side-car avec des fauteuils de salon pour que toutes la petite famille puisse aller en balade, un side-cars avec des bancs de chaque côté pour transporter des touristes ... Le soir au marché de nuit, ce sont d’autres petits marchands venus vendre leur production et qui repartent chez eux bien après la nuit tombée toujours en side-cars.

Dans le sud du Vietnam, pour la tonte d’une pelouse dans un hôtel, on fait appel à environ une vingtaine d’employés. En effet, pour ce qui pourrait être fait chez nous en une heure de temps avec une machine et un salarié, ces vingt employés travaillent pendant quatre heures. Ils coupent l’herbe avec des cisailles à gazon, chacun ayant une parcelle qui lui est dévolue, ensuite passent ceux qui balayent la pelouse pour enlever l’herbe coupée. Ensuite, les femmes ramassent l’herbe et l’emportent.

Je vous parle de ces pays lointains qui m’ont donné l’impression que tout le monde peut y gagner sa vie, même chichement, et nourrir sa famille. Ce qui m’a été rapporté par une petite vendeuse thaï de poisson, c’est qu’ils ne conçoivent pas leur vie comme nous pensons la nôtre. Ils travaillent chaque jour pour nourrir leurs enfants et les envoyer à l’école. Ils n’ont pas de système de santé, de retraite, ils n’ont pas d’assurance pour garantir leur habitation ou leur véhicule, ils vivent au jour le jour, sans trop penser à l’avenir et estiment dans leur grande majorité, être heureux ainsi.

Nous, notre bonheur passe par la possession et nous voulons avoir une famille pour certains, avoir une jolie maison que nous devrons rembourser toute notre vie en priant que l’emploi nous le permette, avoir une grosse voiture bien souvent à crédit, avoir suffisamment de moyens pour que nos enfants entreprennent les études de leur choix, et en même temps, nous aimerions nous enrichir, voyager et profiter de la vie. Dans nos prévisions, nous intégrons aussi le fait d’avoir une excellente retraite pour continuer à faire ce à quoi nous sommes habitués. Pour tout cela, une vie ne suffira plus !

Aujourd’hui, de nouveaux métiers se créent, nous sommes plus entreprenants, par obligation, par choix, par goût, nous pensons différemment, nous tentons de nous adapter, de nous restructurer.

Faudrait-il enfin, permettre aux travailleurs qui ne sont pas avares d’inventivité, de travailler sans entrave, de créer et d’imaginer pour subvenir à leurs rêves ?

Ou bien, devrions-nous envisager de penser notre vie sur de nouvelles bases ?


http://www.tanlib.fr


vendredi 14 février 2014

Elle existe cette entreprise ?









Lorsque l’on démarre dans sa vie professionnelle, tout frais moulu, on se lance à corps perdu dans le travail, sans différencier le poste qui nous sera profitable de celui qui nous apportera peu. On mène de front sa vie professionnelle et sa vie privée. La seconde parfois, en pâtit gravement et c’est le clash un jour ou l’autre. On reste en tête à tête avec sa vie professionnelle et on a alors le temps d’analyser et de deviner ce que l’on bâclé ou ce que l’on a raté. On a sacrifié beaucoup, on n’a pas reçu autant.

Pour mon compte, j’ai beaucoup travaillé en essayant de ne jamais oublier les miens. Cela m’a procuré de grandes joies professionnelles tout en vivant avec bonheur les succès de ma vie privée. Toutefois aujourd'hui, le manque est là ! Cette addiction ne me lâche pas, j’aime travailler.

Je mène une vie équilibrée, agréable, qui m’apporte tout ce que je peux souhaiter, sauf un petit boulot. Oui bien sûr de temps en temps, je travaille mais cela ne me suffit pas.
Depuis le jour où j’ai goûté au télétravail, je n’ai plus pu m’en passer et j’aime particulièrement l’informatique. Ceci s’ajoutant à cela, me booste pour aller toujours plus loin dans ma recherche d’emploi. Cela me permet de patienter en attendant le petit job qui me comblera.

J’imagine parfois une très petite entreprise que je ne connais pas encore, qui ne sait pas que j’existe, qui se débat dans des difficultés intenables pour mener toutes ses tâches avec brio et se trouve en déséquilibre, dans une situation qui peut lui être fatale. Je sais que je peux, sans peser trop financièrement, lui procurer l’aide dont elle a besoin.

J’ai le ferme espoir que cette petite entreprise sera suffisamment maligne pour rechercher mon aide et deviner mes intentions. Je ne suis pas en situation difficile, je ne jongle pas avec les lendemains, je suis juste en demande de ce qui me manque encore et prête à satisfaire l’entreprise qui pour le moment, m’ignore.

Ce serait du gâchis que l’on ne puisse jamais se rencontrer …